CROISSANCE ET QUALITÉ DE VIE PEUVENT ÊTRE DES ALLIÉES
Robert L. Philippart
La qualité de vie comme « soft-skill » du destination marketing
Le contexte concurrentiel entre villes dans un monde de plus en plus globalisé exige des critères permettant aux entreprises de pondérer leur engagement sur les différents sites. Parmi, ces critères, l’architecture et l’urbanisme avec tous leurs effets sur l’espace sont solidement pris en compte pour évaluer, la prestance « qualité de vie » si essentielle au développement des affaires.
La société américaine AIRINC réunit régulièrement des informations sur plus de 400 villes à travers le monde. Elle a créé un indice composite pour déterminer et classer les villes les plus attractives dans leur course aux talents: le Global 150 cities index (GCI). Cet indice composite est basé sur deux catégories de déterminants : des indicateurs financiers (niveau de salaire, impôts, coût de la vie, etc.) - pondération de 60% du GCI et des indicateurs de qualité de vie (niveau de criminalité, santé, climat, disponibilité de logements, loisirs, etc. - pondération de 40% du GCI
Le classement mondial de GCI 2017 est mené par Zurich (1.), Genève (2.) et Luxembourg-Ville (3.) [1].
A l’heure où les ressources humaines sont des éléments clés de la réussite et de la compétitivité des entreprises, les travailleurs recrutés en dehors des frontières nationales sont nombreux, cette 3e place de ce classement international, confirme la qualité de vie développée au niveau de l’aménagement de l’espace, de l’urbanisme et de l’architecture, surtout depuis les 20 dernières années.
Sur 191 territoires étudiés l’étude effectuée par InterNations, vient consolider Luxembourg, comme 14e pays le plus favorable pour les familles d'expatriés. Ce rang dans le top 20 est dû à une évaluation de la qualité de son environnement, mais également aux opportunités d’emplois qu’il offre.
En 2017, le cabinet de conseil MERCER a publié les résultats de son étude « Quality of living survey «, effectuée, en automne 2016, pour aider les entreprises multinationales, ainsi que les gouvernements, à fixer les compensations pour leur personnel affecté à l'étranger. Les indicateurs utilisés pour estimer le niveau de la qualité de vie sont regroupés au sein de dix catégories: l'environnement politique et social, l'environnement économique, l'environnement socio-culturel, le système de santé, le système d'éducation, les services et transports publics, les loisirs, les produits de consommation, le logement et finalement l'environnement naturel. Le Luxembourg se classe en 21ème ville sur 231 pour la meilleure qualité de vie pour les expatriés. A regarder plus près, Luxembourg se classe même 10ième au sein de l'UE. [2]
Croissance économique et démographique hors pair
Afin de mesurer ces résultats encourageants, il faut bien se rappeler qu’ils reflètent les capacités d’entreprise et d’innovation dont fait preuve l’économie nationale. Jetons un regard, sur justement cette évolution qui fait passer la population de 365.000 habitants en 1981 à 590.776 en 2016, et dont la population de jour dépasse 800.000 personnes sur le terrain. Cette évolution semble être le reflet d’un dynamisme économique sachant anticiper les besoins du futur. L’attrait économique est le garant d’une demande soutenue de résidents désirant venir s’établir au Grand-Duché. Nombreuses sont les études effectuées sur le sujet qui ont trouvé leur expression dans le Rapport sur le débat de consultation Lëtzebuerg zesummen entwécklen [3] discuté à la Chambre des Députés. Ici, le point de vue adopté sera celui de l’historien non impliqué ni dans les faits, ni dans les décisions. Sa mission est d’observer et mettre à jour la logique du tout, qui fait que tout se tient et interagit dans un genre de causalité réciproque. Cette approche transversale peut aider à découvrir les caractéristiques d’une évolution très complexe.
Un regard sommaire sur des facteurs-clé du développement permet de mieux mesurer les enjeux. Sur une période de 34 ans, entre 1947 et 1981, la population s’était accrue de 73.610 personnes (20,4%). Au bout de 35 ans elle est passée à 590.667 (2016) personnes, la population s’est accrue de 226.397 unités, soit 62% [4]. Comparée à d’autres pays européens, la démographie luxembourgeoise affiche un taux d’accroissement moyen annuel très dynamique [5].
Entre 1995 et décembre 2016 l’emploi intérieur a doublé en passant de 194.330 à 394.600 emplois [6]. Des surfaces de travail supplémentaires ont dues être créées en conséquence. Au cours de la même période le nombre de frontaliers a plus que triplé en passant de 47.300 à 179.134 personnes [7]. Leur distance par rapport à leur lieu de résidence pose un réel défi au niveau de la mobilité et des infrastructures de transports. Pendant la journée la population du jour oscille autour de 770.000 à 780.000 personnes.
Par ailleurs, cette pression sur les infrastructures s’accrut encore par l’évolution du parc automobile. En 1990, le nombre de véhicules routiers avait, suite à un développement continu et fort, atteint 204 818 unités. Le cap des 500 000 véhicules en circulation était franchi en 2016 selon la Société nationale de circulation automobile, soit près de 10 fois plus qu’en 1962 [8]. La démocratisation de la voiture favorise également l’étalement urbain et la périurbanisation des campagnes. La cartographie des prix du foncier de logement en fonction de la distance aux pôles d’emplois, éditée par l’Observatoire de l’habitat est évidente [9]. Si en 1991 les ménages à une personne représentaient un quart du total des ménages, leur part est passée à un tiers en 2011. La pression sur le logement ne suit donc pas uniquement l’évolution démographique fortement marquée par des vagues d’immigration, mais également l’évolution sociale des familles. Si la quote part des personnes plus âgées que 65 ans reste stable entre 1981 et 2014 (variant entre 13,6 et 14,1 % de la population), le nombre de maisons de soins et d’accueil pour cette tranche d’âge s‘est considérablement accru. En 2016, 47,65 % de la population du Grand-Duché est de nationalité étrangère, ce seuil passe même à 70,81 % pour la ville de Luxembourg [10]. En 1998, ce taux ne fut que de 54,74 % [11]. Ce caractère international de plus en plus confirmé prouve, certes l’attrait du pays comme site économique, mais pose le défi de répondre par des services et des infrastructures aux attentes d’individus issus de 163 nationalités ! Les recensements de la population de 1991 et 2011 signalent 24.311 constructions supplémentaires [12]. Malgré ces 2004 et 2013 que de 2.855 à 2.719 ha [13], car l’espace disponible immédiatement peut être utilisé d’une autre façon. L’évolution des prix au m2 moyens pour vente d’appartements en construction a progressé en 2007 et 2016 de l’ordre de 25 %. [14]
Inégalités spatiales
Entre 2001 et 2014 l’accroissement de la population se concentre davantage sur l’agglomération de la capitale [15]. En effet, déjà en 2009, 40% de l’emploi se concentre sur la ville de Luxembourg [16]. L’espace périurbain éloigné est marqué par ces « rejetons de la ville » dont l’importance est marquée par les classes moyennes et une certaine mixité sociale. Là où l’urbain rencontre le rural, la population autochtone se voit confrontée à l’arrivée d’anciens citadins refoulés par la métropolisation de la capitale. Les couches sociales moyennes construites sur le modèle de la famille traditionnelle, recherchent l’entre-soi résidentiel pour habiter des maisons individuelles du type pavillonnaire, ou encore la villa cossue, à moins que leur plan familial et leur revenus leurs garantissent un logement dans des résidences à appartements [17]. Notons que la construction d’appartements est la plus forte dans les communes de la première couronne périurbaine de la ville de Luxembourg, dans la capitale elle-même et dans quelques communes de la région Sud [18]. Les identités des espaces changent, le patrimoine historique se voit confronté à de nouvelles affectations ou à son remplacement. La question de la culture du bâti et de la mémoire du lieu se fait de plus en plus pressante. Aux questions en relatives au confort des logements et à l’efficacité énergétique des bâtiments et au confort technique se lient celles concernant la superficie disponible, du cadre de vie, du bien-être matériel, la modernité des infrastructures [19]. La question de la construction de logements en nombre suffisants, répondant aux besoins de la société et la veille sur l’utilisation du foncier, sur les prix et le confort à offrir, avaient conduit le Ministère du Logement, en 2003, à fonder l' "Observatoire de l'Habitat". Sa mission est de produire de l'information nécessaire à la planification de la politique du logement et pour informer le public sur les questions relatives à l'habitat [20].
Les origines du succès économique
Cette évolution s’explique par un certain nombre de décisions capitales, dont le cadre sommaire de ce propos ne permet pas d’être exhaustif. Pour l'ensemble de la période 1961-2015, on enregistre une croissance moyenne annuelle de 3,69 du PIB. Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 27 %. C'est en 1986 qu'on enregistre la valeur la plus élevée (9,98) et c'est en 1975 qu'on enregistre la valeur la plus basse (-6,57) [21].
Le Conseil européen d’Edimbourg de décembre 1992 reconnut la pluralité des sièges communautaires en confirmant juridiquement les droits acquis de Bruxelles, Luxembourg et de Strasbourg. Cette reconnaissance officielle a permis aux autorités nationales de sortir d’une situation essentiellement provisoire pour intégrer de façon beaucoup plus conséquente les institutions européennes dans le tissu urbain de la ville de Luxembourg. Le regroupement des principales institutions européennes sur le plateau du Kirchberg à Luxembourg-ville avait été décidé à la fois pour des raisons fonctionnelles et symboliques. 86% des fonctionnaires européens travaillant à Luxembourg sont localisés sur ce plateau. Au cours d’une période où l’UE passe de 12 Etats membres à 28 pays, le nombre d’agents et de fonctionnaires européens passe à Luxembourg de 7.800 en 1995 à 10.100 en 2013. Depuis 2016, la fonction de capitale européenne incite plusieurs acteurs économiques européens et extra-européens à déplacer leurs sièges sur le continent, à Luxembourg. Un nouveau défi pour mettre à disposition un parc de bureaux adéquat reflétant l’image de marque des enseignes.
Le marché unique est achevé en 1993, avec la mise en place des «quatre libertés»: celles de la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux ouvrant également le marché de l’architecture et de l’ingénierie à l’Europe. Le respect des règlementations européennes sur la concurrence au sein du marché unique, oblige le Luxembourg à s’ouvrir sur le monde d’architectes, d’ingénieurs, de bureaux-conseil, d’urbanistes et de fournisseurs de services connexes à l’échelle mondiale. Deux traités seront signés dans les années 90: le traité de Maastricht sur l'Union européenne en 1993 et le traité d'Amsterdam en 1999, puis le Traité de Lisbonne entré en vigueur en 2009. Les responsables Européens s'intéressent également à la protection de l'environnement [22].
L’essor de la place financière de Luxembourg remonte au développement des euro–marchés, c’est-à-dire des marchés des monnaies et capitaux en devises étrangères, et à l’introduction de la « Interest Equalization tax » introduite dès 1963 aux Etats-Unis. Son importance ne peut être dissociée de la position de Luxembourg comme capitale européenne. La présence du Fonds Européen de Coopération Monétaire, de la Banque Européenne d’Investissement et des services financiers de la Communauté Européenne prédestinaient Luxembourg comme une des grandes places financières en Europe. Le sommet européen d’Edimbourg en 1992, a donné un coup d’entraînement supplémentaire au développement de la place financière. La gestion du patrimoine privé et une constante adaptation aux changements de l’environnement international a attiré des banques étrangères, par vagues successives de nationalités, à s’installer à Luxembourg [23]. Le Luxembourg est le premier centre de banque privée de la zone euro et le deuxième plus grand centre d’investissement mondial [24].
Le centre-ville de Luxembourg n’était pas en mesure d’absorber une affluence aussi massive et rapide. En 1995 les activités financières et d’assurances occupaient 21.819 personnes (43.540 fin 2014) [27]. La transformation de logements et de commerces en surfaces bureaux commençait à menacer le fonctionnement de la ville dans son espace traditionnel [28]. Les établissements financiers ayant atteint un certain seuil en personnel quittaient peu à peu le centre-ville pour s’établir notamment au Kirchberg à proximité des institutions européennes et des Foires Internationales [29]. La décision de construire un nouveau siège de la Deutsche Bank Luxembourg en 1987 au Kirchberg fut emblématique à plus d’un égard. Non seulement le Gouvernement l’avait soutenue dans la recherche du terrain, l’année de l’inauguration de celui-ci coïncidait avec l’élaboration par le Fonds d’Urbanisation et d’Aménagement du Plateau de Kirchberg d’un nouveau concept d’aménagement de ce futur quartier de la ville [30]. Tout un quartier de banques et de réviseurs d’entreprises, d’avocats d’affaires va naître [31].
Alors que la scène d’architecture luxembourgeoise commençait à s’affirmer de façon plus audacieuse et recherchée [32], le bâtiment de la « Deutsche Bank » fut conçu par le professeur Gottfried Böhm premier lauréat du prix d’Architecture Pritzker allemand [33]. Cette décision entraîna une mise en compétition des plus grands noms de renommée internationale de l’architecture contemporaine. Désormais, Luxembourg se fait repérer sur la scène internationale, les grands noms rajoutant à l’image de marque et de notoriété que la place financière veut véhiculer. Le Gouvernement et la ville de Luxembourg allaient suivre cet exemple associant des noms prestigieux du monde de l’architecture à leurs projets de développement urbain, de conception de construction d’institutions culturelles ou européennes. Sur le terrain, des bureaux luxembourgeois furent associés à la mise en oeuvre des projets, rôle passant des fois dans la subordination et la discrétion. A l’heure du capitalisme globalisé, les architectes renommés vendent leurs services sur toute la planète. On assiste à une explosion d’édifices architecturaux, qui loin des constructions fonctionnalistes, relèvent d’une esthétique de l’image à effets sidérants. Le choc visuel transforme le bâtiment lui-même en objet de la curiosité : l’intérêt se concentre sur ses formes, sur ce qu’il donne à voir, plus que sur sa fonction, souvent banale [34]. L’architecture fait partie du branding des détenteurs du pouvoir économique ou politique, alors que l’avant-garde architecturale luxembourgeoise réclame une association plus proche des compétences locales lors de la réalisation de projets emblématiques [35].
Patrimoine Mondial de l’Unesco. La qualité de vie devient prioritaire, car elle est comprise comme un « softskill » renforçant l’attrait du site économique. Le Fonds de rénovation de la vieille ville constitué en 1993 a comme mission de repeupler et de revitaliser les quartiers historiques et d’assurer de permettre aux administrations de s’étendre. En décembre 1994 les vieux quartiers et fortifications sont élevées au rang du patrimoine mondial de l’Unesco. L’année culturelle 1995 avait fait sentir le manque d’infrastructures et de programmation culturelle contemporaine. Les projets de loi pour construire le Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean et le Musée 3 Eechelen ont été votés en 1996, le Musée d’histoire de la ville et le Naturmusée au Grund sont inaugurés la même année. Le Musée National d’Histoire et d’Art rénové et agrandi ouvrait en 2002. Suivaient le grand théâtre modernisé en 2002/2003, le Centre culturel de rencontres Abbaye de Neumünster en 2004, la Philharmonie en 2005, le Mudam en 2006, le musée d’art de la ville « Villa Vauban » en 2010, le Musée 3 Eechelen en 2012. Infrastructures d’affaires et de culture créent un environnement propice aux échanges et permettent un positionnement meilleur dans le giron des grandes villes et plus particulièrement celles identifiées comme concurrents directs. La promotion du tourisme MICE (Meetings, Congresses, Incentives and Exibitions) devient une priorité du Gouvernement aux fins de développer l’attrait du site, qui se caractérise, par ailleurs, par son caractère innovateur et ouvert. La décentralisation de la culture a débuté à la fin des années 1970 avec la restauration, la mise en valeur et l’exploitation culturelle du patrimoine féodal. Le mouvement s’est suivi dans les années 1990 et 2000 par la création de lieux de spectacles dans les différentes régions (Marnach, Mersch, Differdange, Dudelange, Grevenmacher, Niederanven, Mamer. Souvent d’une architecture plus recherchée, ces lieux culturels sont devenus de pôles de développement régional, renforçant la qualité de vie en milieu rural ou périurbain.
La création en 2003 d’une université pour assurer le développement scientifique, économique et culturel au XXIe siècle fut un défi unique dans un pays sans tradition universitaire. Le Gouvernement avait compris que l’avenir se joue, dans un monde de plus en plus compétitif et incertain sur des sociétés des connaissances. Le processus de Bologne en phase de lancement et la déclaration de Lisbonne, aidant le Luxembourg, allait désormais prendre directement sa part dans la formation de ses élites, ajustant les enseignements suivant les besoins propres de son économie, de son secteur public et de sa société en général [36]. Le choix du site représentait un autre défi, la création d’une université étant un catalyseur économique pour son environnement. A Limerick en Irlande, une nouvelle université avait été créée sur une ancienne technopole, de même à Pittsburgh aux Etats-Unis [37]. Plus proche de chez nous l’Université Catholique de Louvain avait donné naissance à une ville nouvelle, Louvain-la-Neuve [38]. D’abord éparpillé sur plusieurs sites, l’Université du Luxembourg intégra son campus à Belval, en 2015 [39]. Le projet d’aménagement d’un campus universitaire sur les anciennes friches industrielles compte parmi les projets urbains les plus ambitieux en Europe. Joe Coenen Architects, Maastricht, ont développé les masterplan pour ce site de quelque 120 ha [40]. Nombreux sont les projets d’aménagements particuliers visant à densifier les agglomérations existantes tout en intégrant des concepts de mobilité douce, de nouvelles formes de vie pour des populations vieillissantes d’une part et se rajeunissant grâce à une immigration de bras et têtes économiques. La projection d’Eurostat de voir passer la population du Grand-Duché de Luxembourg à 1 066 377 d’habitants en 2080 [41] le défi d’une utilisation optimale des ressources foncières, interroge sur la capacité sociale du morcellement de la propriété et lance le processus d’une nouvelle forme d’utilisation de l’espace. Cette projection interroge également sur la volonté de maintenir une société ouverte qui prospère grâce aux échanges et l’accueil.
Le défi de la gestion de la croissance
Face à ce dynamisme, la question de l’utilisation optimale du territoire et de ses ressources se pose avec urgence et la politique se doit de réagir. Les conditions de vie de la population demandent une amélioration permanente, l’environnement est à assainir et l’habitat doit offrir les meilleures conditions de vie. Les structures urbaines et rurales doivent se développer de façon harmonieuse, tout doit être mis en œuvre pour valoriser les ressources économiques, tout en garantissant respect au patrimoine naturel et historique [42]. Gouvernements et pouvoirs communaux travaillent sans cesse à l’élaboration d’outils et d’instruments toujours plus performants permettant une croissance qualitative de l’économie et tout en préservant la qualité de vie dans un souci de cohésion sociale.
ROBERT L. PHILIPPART
Docteur en histoire à l’Université catholique de Louvain (UCL), Robert L. Philippart est collaborateur scientifique auprès de l’Institute of Change in Contemporary and Historical Societies (UCL). Ses recherches et publications portent sur l’histoire urbaine, l’architecture, l’histoire sociale ainsi que sur l’ingénierie luxembourgeoise en Chine. Après avoir oeuvré pendant près de trois décennies en tant que directeur ambassadeur touristique au sein de l’Office National du Tourisme, puis de Luxembourg for Tourism, il a été nommé fin 2017 Unesco Site Manager auprès du ministère de la Culture.